En Bretagne, les collectivités locales mettent en place des aides ou dispositif afin de favoriser l’installation des primo-accédants dans la région. Les apports nécessaires pour investir dans un bien immobilier ne cessent de grimper, alors comment faire pour acheter lorsque l’on veut acheter pour la première fois ?
Sommaire
Des initiatives bretonnes en faveur des primo-accédants
Dans plusieurs villes de Bretagne, des dispositifs ont été mis en place afin de favoriser les investissements de la part de primo-accédants. L’objectif est de garder une population jeune qui travaille sur les communes. À Fouesnant, une aide de 8 000 euros est ainsi proposée pour les personnes investissant dans un bien immobilier pour la première fois. En plus de cela, la ville a lancé la construction d’un nouveau lotissement dont les lots ont été commercialisés à prix coûtant.
Du côté de Pleslin-Trivagou, le prix au m² a été baissé pour un lotissement, afin de permettre l’arrivée de primo-accédants. La commune souhaite exclure l’investissement locatif et les promoteurs afin d’éviter la spéculation immobilière.
À Groix, un bail réel solidaire a été mis en place. Terrain et habitat sont séparés, permettant aux investisseurs de devenir propriétaires à des prix qui sont plus accessibles que ceux du marché. La commune conserve, par la même occasion, la vocation sociale des logements neufs.
Alors que ces initiatives permettent à de jeunes actifs d’accéder à la propriété, la question qui se pose maintenant est de savoir comment faire pour investir dans son premier bien immobilier. Il est possible, pour cela, de s’entourer de professionnels de l’immobilier et d’en trouver un via L’Expertise.
Primo-accédant oui, mais à quelles conditions ?
Une personne primo-accédante est quelqu’un qui n’a pas été propriétaire d’une résidence principale au cours des deux années précédentes. Pour un couple, cette règle s’applique aussi. Un individu qui possède des biens locatifs ou une résidence secondaire pourra tout à fait être considéré comme primo-accédant. En tant qu’ancien propriétaire, il est aussi possible d’obtenir ce statut. Il faut pour cela être locataire de sa résidence principale depuis plus de 24 mois.
L’IMPORTANCE DE L’APPORT
Lorsque l’on est jeune et considéré comme primo-accédant, il est possible d’investir, mais il faut pour cela proposer un apport personnel. Il comprend l’épargne personnelle ou tout argent qu’une personne investit dans son projet immobilier. Un trop faible apport ou une absence de celui-ci pourrait mettre en échec un achat, les banques demandant un apport minimum pour accorder un prêt. La première étape d’un projet d’achat, en plus de se fixer un budget, reste donc de déterminer le montant de l’apport.
Quelles sont les aides pour les primo-accédants ?
Afin d’aider les primo-accédants à devenir propriétaires, le gouvernement a mis en place des aides.
LE PRÊT À TAUX ZÉRO, POUR UN PRÊT SANS INTÉRÊTS
La plus connue de ces aides est le prêt à taux zéro. Il permet à un emprunteur d’obtenir un prêt sans avoir d’intérêts. Il a donc pour objectif de financer la primo-accession à une résidence principale. Il peut être obtenu via des établissements de prêts qui sont en accord avec l’État. Il est possible que son attribution soit refusée, si une banque considère que le risque d’insolvabilité est trop élevé et qu’il y a un risque que le remboursement du crédit ne soit pas effectué.
Le PTZ est un pourcentage du coût de l’opération et dépend de plusieurs facteurs dont le nombre de personnes à occuper le logement, la zone géographique ou encore la performance énergétique du logement. Il variera aussi selon s’il s’agit d’un neuf ou ancien. Selon les revenus de l’emprunteur, son remboursement peut se faire sur une période de 12 à 25 ans.
LE PRÊT D’ACCESSION SOCIALE, POUR FACILITER L’ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ
Le prêt à l’accession sociale (PAS) a pour but de favoriser et faciliter l’accès à la propriété. Il est réservé à des personnes et ménages dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond et est accordé par un établissement financier en accord avec l’État. Le PAS peut financer la totalité du coût d’une opération et aucun apport personnel ne sera demandé aux futurs acquéreurs. L’amortissement de crédit se fera sur une période allant de 5 à 35 ans et son taux dépendra des banques.
LES AUTRES AVANTAGES À ÊTRE PRIMO-ACCÉDANT
Être primo-accédant, c’est aussi bénéficier d’une réduction de TVA sur un investissement immobilier. En moyenne fixé à 20 %, son taux peut être réduit à 5,5 %. Attention cependant, il faut pour cela que le bien immobilier réponde à certains critères. Il doit être situé en zone ANRU. Ces quartiers font l’objet de rénovations ayant pour finalité de favoriser la mixité sociale et d’améliorer les conditions de vie des habitants.
Les questions à se poser avant d’acheter
Avant de vous lancer corps et âme dans votre projet d’achat immobilier, posez-vous certaines questions. Avez-vous les moyens d’acheter ? Pour le savoir, le meilleur moyen reste de contacter sa banque afin de définir un budget. Si vous espériez acheter un T4, peut-être devriez-vous revoir vos ambitions à la baisse, sur si vous habitez dans une région ou un département où le marché est tendu.
Posez-vous la question d’acheter du neuf ou de l’ancien. Chaque type à son lot d’avantages et d’inconvénients qu’il est important de prendre en compte. Si vous recherchez un bien atypique dans lequel réaliser des travaux, privilégiez l’ancien. Au contraire, si vous le préférez clé en main et un logement où vous n’aurez pas besoin de refaire toute l’isolation, optez pour du neuf.
Pour conclure
Lorsque l’on investit pour la première fois, il peut être intéressant de s’entourer de professionnels. Un agent immobilier s’attachera ainsi à trouver le bien qui matchera avec votre profil et vos critères. Un courtier pourra aussi vous aider dans votre recherche de financement. Et si vous préférez faire vos demandes de prêt seuls, pensez à démarcher plusieurs établissements bancaires. Vous pourrez ainsi mettre les offres en concurrence et choisir celle qui sera la plus avantageuse pour vous. N’oubliez pas non plus que rien ne vous oblige à souscrire à une assurance emprunteur auprès de votre établissement prêteur.